La téléexpertise est reconnue depuis février 2019 en tant qu’acte médical à part entière, encadré et rémunéré.
Initialement, la téléexpertise était limitée aux échanges entre médecins. L’avenant 9 à la convention médicale a élargi la possibilité de requérir une téléexpertise à l’ensemble des professionnels de santé, et l’avenant 5 à la convention nationale des sages-femmes a élargi la possibilité de répondre à une téléexpertise aux sages-femmes.
Cela veut dire que tout avis donné par un médecin ou une sage-femme à un professionnel de santé peut être coté à l’Assurance Maladie, quels que soient leur spécialité, leur lieu ou type d’exercice, en ville ou en établissement de santé (cabinet de ville, maison de santé, centre de santé, Ehpad, hôpital, clinique…).
Les avis sont en général demandés par des médecins généralistes à des spécialistes, mais la téléexpertise peut également avoir lieu entre professionnels de la même spécialité ou de spécialités différentes, ou entre auxiliaires de santé et médecins généralistes ou spécialistes.
Bien que toutes les spécialités soient concernées par la téléexpertise, certaines sont plus sollicitées que d’autres car plus propices à des échanges asynchrones basés sur des photographies et d’autres documents médicaux. On citera notamment la dermatologie, la cardiologie, l’ophtalmologie et l’endocrinologie.
En l’absence du requis ou requérant, le professionnel de santé remplaçant correspondant peut réaliser des téléexpertises. Cependant, il ne peut réaliser des téléexpertises en dehors des jours de remplacement.