Le Dr Blandine Tamarelle est urologue au sein de la clinique Mathilde à Rouen. Avec ses consœurs et confrères, elle utilise Omnidoc pour faciliter l'organisation de leur RCP en pelvi-périnéologie, dédiée à la prise en charge de l’incontinence urinaire et du prolapsus, avec ou sans pose d’implant prothétique.
Dans cette interview, elle revient sur les raisons d’être de ces RCP, les types de cas discutés, l’organisation mise en place, le choix d’Omnidoc et l’impact sur leur pratique.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Dr Blandine TAMARELLE. Je suis chirurgien urologue dans une structure où exercent à la fois des urologues et des gynécologues. Nous réalisons une activité fonctionnelle et une activité de cancérologie.
À quel besoin répond la RCP pelvi-périnéologie ?
Dr Blandine TAMARELLE. Depuis 2021, les prises en charge de chirurgies fonctionnelles urologiques ou gynécologiques nécessitant l’implant de matériel prothétique doivent être validées en concertation. Il fallait donc une organisation réunissant au minimum un urologue et un gynécologue, et, selon les situations, un médecin rééducateur, un gastro-entérologue ou un chirurgien digestif, pour discuter des pratiques et harmoniser les prises en charge.
Quels types de cas y sont discutés ?
Dr Blandine TAMARELLE. La chirurgie fonctionnelle concerne les troubles du fonctionnement : incontinence urinaire, prolapsus… Ces pathologies peuvent être prises en charge par des urologues comme par des gynécologues, avec des techniques variées. Pour que les pratiques soient homogènes quelle que soit la spécialité du chirurgien, ces RCP permettent de clarifier et d’harmoniser le parcours et les indications.
Qui sont les requérants principaux ?
Dr Blandine TAMARELLE. Les sollicitations proviennent surtout des chirurgiens urologues ou gynécologues qui souhaitent valider une prise en charge impliquant un matériel prothétique. Mais c’est aussi une porte d’entrée pour d’autres professionnels, comme les médecins rééducateurs, qui peuvent demander à valider certains examens avant d’orienter vers un chirurgien. Cela permet aussi de discuter de situations fonctionnelles où la chirurgie n’est pas encore indiquée.
Pourquoi avoir décidé d’utiliser la plateforme Omnidoc ?
Dr Blandine TAMARELLE. Nous avions du mal à trouver des créneaux communs en présentiel. Le distanciel nous a semblé indispensable. Omnidoc permet de saisir la fiche en amont, chacun peut préparer son dossier, et le jour de la réunion, nous nous concentrons uniquement sur la discussion.
Quel est le point fort de la plateforme ?
Dr Blandine TAMARELLE. Omnidoc est aussi une plateforme de téléexpertise, donc c’est un outil que nous utilisons déjà pour d’autres échanges entre confrères. Avoir la téléexpertise et la RCP sur la même plateforme est très pratique. Lorsqu’on se connecte pour la RCP, on peut aussi vérifier les avis en attente : tout est centralisé.
Comment faisiez-vous avant Omnidoc ?
Dr Blandine TAMARELLE. Nous fonctionnions plutôt par WhatsApp pour fixer les dates, mais il fallait réussir à réunir tout le monde physiquement, ce qui devenait compliqué avec des sites d’exercice multiples. Le jour de la réunion, nous n’étions pas toujours au même endroit. Le distanciel était vraiment nécessaire pour maintenir une concertation régulière.
Quel impact sur le déroulement de la RCP ?
Dr Blandine TAMARELLE. Nous avons créé une fiche basée presque mot pour mot sur les recommandations des sociétés savantes. Cela nous permet de suivre une trame claire. Nous n’arrivons plus avec seulement un courrier de consultation, parfois incomplet : la fiche rassemble tout le bilan et rend la discussion plus systématique. Les comptes rendus sont aussi plus homogènes.
En quoi la solution a-t-elle facilité le travail administratif ?
Dr Blandine TAMARELLE. La plateforme nous permet de nous affranchir d’une grande partie du travail administratif. Nous pouvons remplir les fiches nous-mêmes ou les faire compléter par nos assistantes. Après la réunion, il n’y a pas de manipulation supplémentaire : chacun récupère son compte rendu en PDF et peut gérer la facturation si nécessaire. Cela limite la sollicitation du secrétariat.
Le mot de la fin ?
Dr Blandine TAMARELLE. J’ai été très enthousiaste à l’idée d’avoir une solution distancielle adaptée, avec un questionnaire construit comme nous le souhaitions et conforme aux recommandations. Cela simplifie une contrainte rajoutée à notre exercice et améliore aussi nos pratiques.

