25 juin 2025Focus : fonctionnement des RCP en neurologie à la clinique du Millénaire avec le Dr Landragin

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Le Dr Landragin est neurologue libéral au sein de la clinique du Millénaire à Montpellier. Avec ses consœurs et confrères, il a déployé sur Omnidoc le réseau de neurologie libéral 34 pour organiser et faciliter les réunions de concertation pluridisciplinaire en neurocardio et SEP.

Dans cette interview vidéo, il partage son retour d'expérience sur la mise en place de cet outil : les cas traités, l'organisation de ces RCP, les avantages d'Omnidoc au quotidien, etc.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Dr LANDRAGIN. Je suis neurologue libéral, assez polyvalent, installé aussi au sein d'une clinique qui s'appelle la clinique du Millénaire, avec notamment une unité neurovasculaire et une activité d'hospitalisation en parallèle du cabinet.

Quelles lignes de RCP avez-vous lancées sur Omnidoc ?

Dr LANDRAGIN. Omnidoc, nous l’avons installé il y a quatre à cinq mois à peu près. On l’a installé initialement avec un projet centré sur des réunions de concertation pluridisciplinaire dans deux domaines : la sclérose en plaques avec les neurologues libéraux de Montpellier, de Béziers, de Sète ; et une autre ligne d’avis, toujours en RCP, pour la décision de fermeture de foramen ovale perméable chez les patients ayant fait un accident vasculaire cérébral. Ce sont donc deux réunions distinctes pour lesquelles nous avons bénéficié de la mise en place d’Omnidoc afin de nous faciliter la tâche.

Qui sont les requérants ?

Dr LANDRAGIN. Pour la réunion sur la sclérose en plaques, les requérants sont uniquement des neurologues faisant partie du réseau. Ils sont d’ailleurs présents au moment de la présentation, en présentiel ou en visio lors de la réunion de décision.

Pour la RCP sur les AVC et les foramens perméables, il peut s’agir de neurologues du service, ou parfois de neurologues d’autres établissements, notamment l’hôpital de Béziers que nous sommes en train d’ouvrir. Certains cardiologues de la clinique ou du réseau peuvent aussi nous soumettre des dossiers. Mais le gros du recrutement est représenté par nos propres patients, via notre unité neurovasculaire.

Quelles sont les demandes les plus fréquentes ?

Dr LANDRAGIN. Pour la sclérose en plaques, les demandes portent essentiellement sur l’indication thérapeutique : faut-il un traitement très intensif ou modérément intensif ? Nous avons aussi des questions diagnostiques, par exemple sur l’analyse d’une IRM ou de l’histoire du patient.

Pour la concertation sur les AVC, il s’agit principalement de demandes concernant la fermeture de foramen ovale perméable, ou bien de demandes sur la fermeture de l’auricule, une autre intervention spécifique.

Quelle est la fréquence de vos RCP ?

Dr LANDRAGIN. Les RCP sur la sclérose en plaques ont lieu environ tous les deux mois, parfois un peu plus souvent selon le nombre de dossiers. La réunion est mixte, à la fois en présentiel à la clinique du Millénaire et en visio pour les collègues à distance, notamment à Béziers. C’est le même rythme pour la RCP sur les AVC et les problèmes cardiologiques : environ tous les deux mois, avec participation physique ou à distance.

Comment se passe l'affectation des dossiers ?

Dr LANDRAGIN. Nous n’avons aucun personnel administratif, nous sommes en totale autonomie. C’est le médecin qui présente le dossier qui saisit toutes les données. Grâce à Omnidoc, nous avons mis en place un formulaire préétabli, avec des cases à cocher : tout est structuré pour faciliter la saisie. Le médecin requérant clique lui-même sur la réunion à laquelle il souhaite affecter le dossier. L’affectation est donc manuelle mais très simple à réaliser.

Comment faisiez-vous avant Omnidoc ?

Dr LANDRAGIN. Avant, nous avions une base de données manuelle sur un ordinateur local. Si nous oubliions l’ordinateur, nous n’avions pas accès aux fiches. Nous devions tout saisir pendant la réunion : nom, prénom, date de naissance, historique… Ce qui pouvait allonger la présentation d’un dossier à dix ou quinze minutes. Ensuite, il fallait créer un PDF, l’imprimer et l’envoyer — parfois de manière non sécurisée. Avec Omnidoc, la fiche est automatiquement créée en PDF pour ensuite être envoyée via MSSanté : nous avons aussi sécurisé le mode de transmission.

Quel impact d'Omnidoc sur vos RCP ?

Dr LANDRAGIN. Le premier impact, c’est un gain de temps énorme. Nous pouvons enchaîner les dossiers, car tout est saisi à l’avance. Nous connaissons aussi le nombre de dossiers à traiter en amont, ce qui facilite l’organisation. Avant, chacun arrivait avec ses dossiers, et nous découvrions leur nombre le jour même. Aujourd’hui, toute la gestion post-RCP est automatisée : plus besoin de créer ou d’envoyer manuellement les fiches.

Enfin, la planification des réunions est facilitée : chacun consulte Omnidoc pour les prochaines dates, et reçoit un rappel la veille. Cela évite les oublis.

Quels conseils donneriez-vous à vos consœurs et confrères ?

Dr LANDRAGIN. Omnidoc est un outil très simple à utiliser. Il ne faut pas hésiter à se lancer, à bien travailler la fiche pour qu’elle soit structurée et accessible à tous. Tous les neurologues, même les plus anciens ou les moins technophiles, ont adhéré. Il n’y a aucun obstacle à l’adoption de l’outil, surtout quand on compare à une solution locale ou artisanale.

Le mot de la fin ?

Dr LANDRAGIN. C’est un outil très simple, mais qui permet une structuration essentielle des filières. Que ce soit dans une équipe unique ou un réseau éclaté sur plusieurs sites, notamment en libéral, Omnidoc facilite la création d’un réseau et la centralisation des demandes. C’est un vrai plus pour le travail collectif.


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